Un mort, c’est un être humain qui a perdu la vie. Isolé ou parmi 3000 victimes, peu importe. C’est une amie palestinienne qu’on ne reverra pas, un frère indonésien inanimé, un enfant israélien qui ne rentre pas, un inconnu américain déchiqueté, des mariés afghans. Il n’y a ni bons ni mauvais morts. Inutile donc d’en rajouter.
Bien sûr, renoncer à la brutalité, c’est commencer à réfléchir, à se remettre en question. Peut-être le tiers monde a t-il le droit de manger, peut-être les Palestiniens ont-ils droit à un état, comme les israéliens ? Peut-être peut-on faire autre chose de sa vie que de l’argent et de la graisse ? Peut-être les Etats-unis ne sont-ils pas seuls sur terre…