On ne peut pas faire illusion indéfiniment. La communication est sans effet sur le pouvoir d’achat et la croissance, les techniques les plus pointues (ouverture/débauchage, provocation) trouvent leurs limites quand elles sont percées à jour et usées jusqu’à l’abus…
L’inexpérience confine au n’importe quoi (Accueil de Khadafi, félicitations à Poutine, soutien à Idriss deby…), avant de virer à la panique, quand les sondages montrent que les Français se sont réveillés…
La grandiloquence d’Henri Guaino ne suffit plus à masquer le vide sidéral de la pensée sarkozyenne, les annonces intempestives se multiplient : n’importe quoi pourvu que ça bouge, que ça fasse du bruit et de la lumière, comme pendant la campagne présidentielle…
Que ne fustigeait-on pas l’inexpérience de Ségolène Royal ?
Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy s’attaque aux fondements de la République, en attaquant la laïcité, en poussant au développement des communautarismes, en abandonnant la politique d’équilibre qui fut celle de la France depuis des décennies. Il est passé des grandes idées de rupture aux petits caprices du prince, il est passé de mode, tout simplement…
De rupture, il ne reste qu’un clientélisme millénaire, qu’un néo-colonialisme d’improvisation, qu’une pseudo-vedette comme au temps des yéyés, fascinée par l’Amérique…
Pourquoi dans ces conditions s’étonner de voir Dominique de Villepin, François Bayrou et Ségolène Royal dire ensemble : « Attention danger » ?
Aujourd’hui, la complaisance des médias, c’est fini. Alors on enrage ! Regardez la photo d’Yves Jégo, écoutez la violence (stalinisme, terrorisme…) des propos de ceux qui doivent voler au secours du surdoué : Fillon le bien coiffé, Jégo l’inconnu, Pécresse-la-carrière…
Comment oser présenter Nicolas Sarkozy comme une victime des médias ?